Je voulais savoir pourquoi un jeune a tellement

Je voulais savoir pourquoi un jeune a tellement de problèmes tellement de soucis a un âge où on devra avoir le plus d'espoirs et d'ambitions.

La première des choses à mon avis et la peur qu'à la fin de ses études il ne trouve pas de travail. Cette peur d'avoir fait des études pour rien juste pour faire plaisir à papa et maman ou pour avoir une feuille de plus. Ce problème a pour moi deux origines : La première est que de plus en plus les cursus suivis sont très loin de la vie active il y a un tel gap que les entreprises préfèrent prendre quelqu’un d'expérimenté que quelqu'un de nouveau ou il faut lui consentir des millions pour le mettre à niveau et lui apprendre le bé a ba. La deuxième est que les salaires sont tellement bas qu’on se dit que faire un BAC+5 pour avoir seulement 500 dinars (même si l'Etat fort heureusement aide un peu avec 150 dinars de plus). La solution pour moi est d'orienter les universités vers des industries qui ont plus de valeur ajoutée sur des marchés de niche dans lesquels on peut concurrencer les autres pays car des domaines comme le textile ou autres sont condamnés en Tunisie vu la déferlante invasion de produits venants de pays comme la Chine ou le Vietnam.

Un deuxième problème ou dirais-je souci est que le tunisien veut dés qu'il entre dans la vie active veut tout avoir : la voiture un bel appart des loisirs et se marier.

Ce dernier point est le plus crucial à mon avis.

Se marier en Tunisie revient à s'endetter à long très long terme. Les familles se concurrencent à qui fera le mieux qui fera le plus. Des fêtes de mariage qu'on veuille qu'ils concilient nos traditions notre modernité notre ....et j'en passe ce qui laisse le jeune dans un bourbiers à ne plus en sortir. Pourquoi dépenser des millions dans une fête éphémère où le plus important est le couple leur amour et la solidité de leur  relation? Pourquoi ne pas dépenser cette argent dans un projet qui fera une rentrée d’argent pour le couple et un tremplin pour un recrutement futur. A méditer